VOUS LISEZ : Faire le tour de l’Islande en van
Partager

Europe, Islande

Faire le tour de l’Islande en van

En préparant ce voyage, on se posait des tonnes de questions sur la façon d’aborder ce road trip en van en Islande, un pays pas comme les autres : Où dormir ? Quelle voiture louer ? Quel itinéraire privilégier ? etc.

Si les témoignages de voyageurs ne manquent pas, les détails plus « techniques » varient beaucoup d’une personne à l’autre. À vrai dire, je crois que je n’ai jamais vu autant de façons différentes de voyager qu’en Islande. Comme si c’était le pays de tous les défis, de tous les budgets, de tous les possibles !
Si la voiture (compact, SUV, 4X4…) est le moyen de transport le plus commun, les vans et autres campers ont le vent en poupe. Malgré les conditions climatiques, il faut le dire, pas toujours optimales, le vélo, la moto et même l’auto-stop sont étonnamment très courants. On saluera d’ailleurs la détermination des ces personnes bravant les éléments, leurs affaires sur le dos… Un sacré challenge ! Faire le tour de l'Islande en van

Bien évidemment, on retrouve aussi les fameux bus et leurs groupes de touristes, aussi très fréquents en Islande, particulièrement dans le sud du pays.
Nous, on a décidé de changer un peu nos habitudes de voyage, mais pas en mode Pékin Express non plus ! Pour la première fois, on a voulu tester le voyage en van. On voulait être capable de découvrir la route circulaire en toute liberté, tout en dormant dans notre véhicule.

Faire le tour de l'Islande en van avec Kúkú Campers

Quelles sont les raisons qui nous ont poussé à découvrir l’Islande en van ?

L’aventure

On a beau avoir beaucoup voyager, on l’a souvent fait de manière très classique : on loue une voiture, on réserve des hôtels sur notre parcours, on mange au restaurant etc. Cette fois-ci, et pour l’Islande, on avait envie d’autre chose, un voyage dont on se souviendrait longtemps, un voyage différent. Lors de nos road trips habituels, nous ressentons toujours un immense sentiment de liberté, mais je peux te garantir que ce n’est rien comparé aux moments que nous avons vécu grâce à notre Kúkú camper. S’arrêter manger où bon nous semble, dormir « presque » où on veut et quand on veut (j’y reviendrai plus tard), c’était juste génial !

Faire le tour de l'Islande en van

J’ai l’impression que ce mode de voyage nous a aussi permis de profiter davantage. Lorsqu’on passe la nuit à l’hôtel, on se laisser parfois aller à regarder la télé, on profite du wifi pour « geeker », on passe plus de temps à se préparer, etc.
Bref, on a toujours tendance à perdre un temps fou, même si le réveil est mis chaque matin à 8h !
Dans notre van, l’absence de distraction et le soleil de minuit nous ont permis de commencer nos journées très tôt le matin et de les finir tard le soir. Nous partions parfois en randonnée vers 22 heures, cela nous permettait d’avoir les lieux rien que pour nous et d’optimiser nos journées. Puisqu’il fait jour, autant en profiter ! Et le matin, après un rapide brossage de dents et un petit café, nous étions déjà prêts à reprendre la route pour de nouvelles explorations.Organiser un road trip en van en Islande

Tu n’imagines pas les souvenirs géniaux que nous nous sommes créés ! Je repense à certaines soirées où la pluie tombait, mais qu’il fallait faire à manger tant bien que mal. Ça nous a valu quelques installations douteuses, mais qu’est ce qu’on a pu rigoler. L’espace restreint à l’arrière du van menait aussi parfois à des situations assez comiques. On lui doit bien des fous rires à notre Kúkú !

Van life en Islande
Même si le confort d’un vrai lit manque un peu, et que, par moment, on rêvait d’une bonne douche chaude, nous n’avons jamais regretté d’avoir opter pour ce moyen de transport. Pour tout te dire, je pensais même qu’on aurait bien plus galérer que ça. Et puis sur 12 jours, je pense que c’est plus que faisable même pour les moins aventuriers. Le genre d’expérience à tester au moins une fois dans sa vie !

Le coût des hébergements en Islande

On doit aussi reconnaître que financièrement, c’était l’option qui nous paraissait la plus intéressante. On nous l’avait dit, l’Islande coûte cher ! Lorsque nous recherchions des hôtels, on s’est vite aperçu qu’il était rare de trouver des hébergements à moins de 100 $ par nuit, à cette période très touristique de l’année (juin/juillet). Même du côté des auberges de jeunesse, pour un simple lit dans un dortoir à Reykjavik les prix étaient exorbitants ! Ça nous a vite refroidi et on a commencé à envisager l’option du van. D’ailleurs, même les locations de voitures sont plus chères qu’ailleurs, et sur 12 jours, tout ça commençait à vraiment faire grimper l’addition.

En hiver, c’est différent. Les prix sont un peu moins élevés, mais en été en tout cas, ça nous a clairement permis d’économiser par rapport à une réservation de voiture classique + hôtels.

Faire le tour de l'Islande en van

Le coût des restaurants en Islande

Comme pour les hôtels, les restaurants ne dérogent pas à la règle. À Hellissandur, nous avons déjeuné au restaurant Gilbakki, et nous en avons eu pour près de 50 euros. Même si tout était très bon, c’était quand même un peu cher payé pour deux soupes et un sandwich. Le voyage peut donc revenir très cher en mangeant chaque jour au restaurant, aussi simple soit-il.

Dans la continuité de notre réflexion, on s’était dit que si on pouvait préparer quelques repas nous même, cela nous ferait économiser pas mal d’argent. Il nous a suffit de faire quelques courses à 2 ou 3 reprises, et nous avions de la nourriture pour tout notre périple. On a dû se faire 3 restaurants en 12 jours, histoire de s’accorder quelques petits plaisirs. C’est les vacances quand même !

Faire le tour de l'Islande en van

La location de notre van chez Kúkú Campers

Pourquoi avons-nous choisi Kúkú Campers ? Il existe des tas de compagnies qui proposent des vans en Islande, même des compagnies plus traditionnelles d’ailleurs, mais nous avons choisi Kúkú Campers grâce au bouche à oreille. Un collègue d’Alexeï avait réservé son véhicule chez eux il y a quelques années et il nous les avait chaudement recommandé.

Faire le tour de l'Islande en van
Après quelques recherches, on s’est aperçu que Kúkú Campers, n’était pas une entreprise classique. En fait, on a adoré leur image de marque, leur côté décalé, jeune, et surtout plein d’humour. Va faire un tour sur leur site, tu vas mieux comprendre. Rien que leur présentation annonce la couleur :

« Bienvenue à lˈagence KúKú camper! Si vous êtes à la recherche dˈun camping-car traditionnel pour un genre de circuit touristique en Islande, alors fermez cette fenêtre immédiatement, brûlez votre ordinateur et allez vous jeter du haut dˈune falaise. »

Pour te démontrer à quel point ces gens sont barrés, ils proposent même des cartes d’Islande à thème. Une d’entre elles te permet de connaitre les endroits où faire l’amour en pleine nature. Incroyable, mais vrai !
Sur le site, on peut voir tous les types de véhicules proposés en fonction du nombre de voyageurs et des besoins de chacun. Nous, on a pris un véhicule de la catégorie A recommandé pour deux voyageurs, c’est un utilitaire de type Kangoo.
La petite particularité rigolote, c’est que chaque véhicule est unique puisque personnalisé avec un dessin sur la carrosserie. Nous sommes tombés sur la licorne blonde pour mon plus grand plaisir (moins pour celui d’Alex) ! Ouais, je sais, dans le genre aventurier de l’extrême en Islande, on repassera. Toujours est-il que, entre Kúkú, on se reconnaît et on a l’impression de faire partie d’une belle et grande famille lorsque nous nous croisons sur les routes islandaises.

Faire le tour de l'Islande en van
Première nuit en Islande en compagnie de Frida Kahlo

Le véhicule

Sinon, ce Kúkú comment est-il aménagé ? Si l’avant n’a rien de plus traditionnel, c’est l’arrière du véhicule qui est un peu particulier. Pas de siège, ni de coffre à proprement parler, l’arrière de notre Kúkú contient en réalité le matelas qui nous a servi de lit pendant ces 12 jours de voyage.Faire le tour de l'Islande en van

Organiser un road trip en van en Islande

Organiser un road trip en van en Islande
Nos provisions

Tout au bout du véhicule, à une cinquantaine de centimètres au-dessus de nos pieds, se trouve le « coin cuisine ». C’est là qu’est entreposé tout le matériel type réchaud, poêle, casserole, assiettes, couverts, le tout entièrement fourni par Kúkú Campers.
Il y a également un compartiment pour le liquide vaisselle, une brosse, une pelle, une balayette et… un frisbee !

Organiser un road trip en van en Islande

Un dernier compartiment, vide, sert de garde manger. Ces rangements sont maintenus en place par des tendeurs, pour que tout ne se casse pas la gueule lorsque l’on roule !
Quand on ouvre les portes arrières du véhicule, on peut déplier une table d’appoint, c’est sur celle-ci que nous préparions nos repas. Il y en a aussi une à l’intérieur, côté matelas, accessible depuis la portière coulissante. C’est rudimentaire, mais ça fait largement l’affaire !

Peut-on aller où on veut ?

Même si l’Islande ne paraît pas immense, il faudra plus d’un voyage pour vraiment tout voir. Et quand je parle de tout voir, j’inclus aussi les régions isolées du centre ou encore le magnifique Landmannalaugar que nous réservons pour un prochain voyage. Pour une première fois, on avait envie en priorité de parcourir la route circulaire, la fameuse route 1, et d’emprunter des routes secondaires lorsqu’on le pouvait.

Organiser un road trip en van en Islande

Mais, attention car certaines routes ne sont accessibles qu’en 4×4, ce sont les F roads. Avec notre Kúkú, l’accès à ces routes nous était strictement interdit, mieux vaut le savoir et faire son itinéraire en ayant connaissance de ce fait. Chez Kúkú Campers, ils proposent des véhicules à cet effet, le nôtre n’en faisait pas partie et ça nous a permis de nous limiter aussi. On a souvent tendance à vouloir tout faire et tout voir, au moins là, on savait que certaines routes ne nous étaient tout simplement pas accessibles.
Organiser un road trip en van en Islande

Peut-on dormir où on veut ?

Il y a quelques années, la réponse à cette question aurait été oui ! Mais, face au tourisme qui se développe de plus en plus et au comportement irrespectueux de certaines personnes, le camping sauvage n’est plus permis dans le sud de l’Islande depuis 2017. On ne peut donc pas décider de s’arrêter n’importe où pour dormir dans un souci de préservation de l’environnement et des différents écosystèmes, mais aussi afin de ne pas empiéter sur la propriété privée d’autrui. Ailleurs en Islande, il faut dans tous les cas s’engager à ne rien laisser derrière soi et respecter les lieux où l’interdiction de camper est signalée. Note qu’il est évidemment interdit de faire du camping sauvage dans les parcs nationaux.

Que tu dormes dans une tente, dans une voiture, un van ou même un camping-car, il est donc impératif de séjourner dans un camping (en tout cas dans le sud du pays). Il est prévu que cette loi s’applique à l’ensemble du territoire dans les années à venir…
Ça, c’est pour la théorie, dans la pratique on s’entend que c’est un peu différent. Tout le monde ne respecte malheureusement pas cette règle.
À deux reprises, il nous est arrivé de ne pas trouver de camping où dormir. Une première fois à Akureyri, dans le nord, où tous les campings étaient déjà complets, nous avons donc dû dormir sur un parking. Puis une deuxième fois, dans les Fjords de l’Ouest, beaucoup moins touristiques, où, fatigués après avoir parcouru plusieurs dizaines de kilomètres de piste, nous avons dû nous arrêter dormir sur une aire de pique-nique, faute de trouver un camping. Il y avait des toilettes sur place et aucun panneau signalant une interdiction de camper comme c’est souvent le cas en Islande. Il faut aussi savoir faire preuve de bon sens et s’assurer de ne pas gêner et nettoyer derrière soi.

Dans tous les cas, dormir dans un camping est vraiment plus confortable. C’est aussi un moyen de se laver (même si tous les campings ne sont pas forcément équipés de douches), d’avoir un accès à l’eau potable et aux toilettes. Il faut compter environ 20 € nuit, on a parfois payé plus, parfois moins, c’est assez aléatoire selon la région.
Souvent lorsque nous arrivions sur place, il n’y avait personne pour nous accueillir. Dans ce cas-là, on choisissait un emplacement libre pour la nuit et quelqu’un se chargeait au petit matin de taper à notre fenêtre pour collecter l’argent. À savoir que les campings ne sont pas tous équipés de douches et toilettes et que ces services-là peuvent être en supplément.
Pour trouver des campings à proximité, ce site est très utile puisqu’il les recense tous sur une carte : Camping.Info.

Découvrir l'Islande en van

Conduire sur les routes islandaises

Je t’épargne les risques de la conduite en Islande en hiver, nous sommes partis en été donc nous n’avons pas connu ça, mais on a pu voir des vidéos vraiment flippantes de l’état des routes là-bas pendant cette saison, et c’est quand même quelque chose !

Dans notre cas, on a trouvé qu’il était relativement simple de conduire en Islande, l’axe principal est hyper bien entretenu si on se cantonne à la route circulaire. En revanche, certaines routes secondaires sont souvent non goudronnées. Il n’est pas rare de se retrouver avec un bel éclat en plein milieu du pare-brise suite à la projection de petit graviers sur celui-ci. Nous en avons d’ailleurs fait les frais et si nous n’avions pas pris l’assurance (10 € supplémentaires par jour), nous aurions dû payer 500 € de notre poche pour réparer ce petit impact ! Nous sommes les premiers à toujours vouloir prendre l’assurance de base, on part toujours du principe que nous sommes prudents et que nous n’avons jamais eu de problème (je touche du bois), mais parfois des petits pépins arrivent sans qu’on ait aucun contrôle là-dessus. On est bien content de ne pas avoir fait l’impasse cette fois-ci !Voyager en van en Islande

Voyager en van en Islande
Des moutons, toujours par 3 !

En Islande, il faut être très attentif sur la route car les moutons sont un des principaux facteurs d’accidents. Et oui, les moutons sont plus nombreux que les hommes en Islande, on en croise partout ! Ces petits coquins sont très souvent au bord des routes, voire même parfois en plein milieu. On te conseille donc d’être très vigilant.
À savoir aussi : la limite de vitesse en Islande est régulée à 90 km/h. C’est parfois frustrant, mais c’est la loi !

En ce qui concerne les conditions météorologiques, il faut s’attendre à ce que vent, pluie et brume soient au rendez-vous au moins une fois pendant le voyage, même en été. J’ai parfois était vraiment tendue, agrippée au volant tant le vent soufflait fort, je sentais la voiture bouger sous les rafales et franchement si la brume s’en mêle, comme cela nous est arrivé autour de Vík, ça peut être vraiment flippant !

Voyager en van en Islande

Transfert de l’aéroport de Keflavik à Reykjavik

À notre arrivée à l’aéroport, nous avions demandé à l’agence de venir nous récupérer. C’est un service qui est en option et qui permet de nous emmener de l’aéroport jusqu’à l’agence Kúkú Campers à Hafnarfjörður (à 30 minutes de l’aéroport de Keflavik et 20 minutes de Reykyavik). Le coût du transfert est de 60 euros par réservation.
En revanche, pour le retour, nous nous sommes débrouillés par nos propres moyens, puisque l’agence était fermée au moment où nous devions reprendre l’avion (vers 6h du matin). Nous avons donc pris une navette FlyBus jusqu’à l’aéroport. Nous l’avions réservée la veille pour un pick up à l’hôtel Viking qui se trouve à 15 minutes à pied de l’agence de location. Il faut compter 3.950 ISK (soit environ 30 €) par personne.
En sachant que, même lorsque l’agence Kúkú Campers est ouverte, il n’y a aucune navette qui te ramène à l’aéroport à la fin de ton voyage. Il faut soit prendre le bus, soit laisser directement le véhicule à l’aéroport, mais dans ce cas-là, il faut compter 100 € supplémentaire pour ce service. Alors, certes, c’est de loin le moyen le plus pratique, mais ce n’est pas donné !

Les petits plus

Ce qui est pratique c’est qu’à deux pas de l’agence, nous avons pu faire nos courses à Krónan le barbare, un des magasins d’alimentation les moins chers en Islande. Pas de surprise, si certains produits paraissent un peu plus chers qu’ailleurs, dans l’ensemble, nous n’avons pas trouvé que c’était si excessif que ça. J’ai parfois lu que certaines personnes venaient carrément avec leurs propres provisions dans leurs bagages pour économiser, mais honnêtement, je trouve ça un peu exagéré. Il n’y a pas besoin de ramener les Chipsters ou saucissons de tes placards pour te nourrir en Islande (à moins d’opter pour des repas déshydratés ou lyophilisés).Voyager en van en Islande
Par contre, on se retrouve assez démuni face aux rayons des magasins quand on sait que
a) on n’a pas de réfrigérateur pour conserver les aliments frais,
b) on est quand même loin d’avoir le matos du chef Bocuse
Pendant 12 jours, nos papilles ont donc un peu fait la gueule, mais nous avons survécu et c’est l’essentiel !

Au menu du chef pendant ce road trip :
Pâtes al dente à l’huile d’olive (lol), pâtes agrémentées de sauce pesto du Chef Jamie Oliver, nouilles chinoises au poulet, aux champignons, aux crevettes (à tout quoi !), Grilled Cheese à la poêle (pain de mie, toastinette, huile d’olive, sel, poivre et le tour est joué !), salade d’avocat, asperge et maïs en boite, Mac&Cheese… Quoi manger pendant un voyage en van ?

Voyager en van en Islande
S’il y a bien un truc qu’on te recommande, ce sont les skyr, des sortes de yaourts islandais de la marque ísey. À tomber par terre ! Il y a plusieurs parfums, mais ceux à la vanille sont mes préférés. Et sinon pour le petit-déjeuner, cookies, bananes et cafés étaient nos meilleurs alliés.Quoi manger quand on voyage en van ?

Avant de faire tes courses, jette un petit coup d’oeil dans l’agence de location. Les voyageurs laissent toujours des produits qu’ils n’ont pas eu l’occasion de terminer comme du sel, des pâtes, du papier toilette, des bonbonnes de gaz etc. J’ai même eu la chance de trouver une paire de chaussures de randonnée à ma taille. Bon, ok c’est un peu dégueu, mais elles m’auront été bien utiles, moi qui n’en avait pas ! Après tout, je voyage en van alors c’est pas le moment de faire ma princesse !

Revenant de deux ans au Canada, nous avions plusieurs grosses valises avec nous pour rentrer en France. Nous avons pu laisser une des plus grosses à l’agence, et heureusement d’ailleurs, car une valise supplémentaire aurait vraiment été de trop à l’arrière de notre petit van.

Budget transport

Pour 12 jours de location, notre véhicule aura couté 1356 €. À savoir que tu peux rajouter des assurances en plus, comme nous l’avons fait pour le bris de glace, ainsi que des équipements supplémentaires.
Car si le « lit » est fourni, il faudra apporter ton propre duvet (et/ou coussin) si tu ne veux pas mourir de froid la nuit. Tous les extras sont listés sur leur site. Si tu ne veux pas t’encombrer dans ta valise, sache que tu as la possibilité de louer du matériel sur place : glacière, sac à dos, lampe torche, guitare (oui, oui), masque de nuit (très important en été lorsqu’il ne fait jamais vraiment nuit) et j’en passe !
Dans notre cas, en plus des duvets et coussins, on avait aussi pris un générateur. On le branchait à la prise allume-cigare de la voiture et il nous permettait de recharger plusieurs appareils en même temps. Parce que, qui dit pas d’hôtel, dit pas d’endroit pour recharger les batteries (je parle de notre matériel électronique), donc le générateur nous a été bien utile.Faire le tour de l'Islande en van
À ce budget s’ajoute aussi le coût du carburant. En Islande, le litre d’essence en 2018 revient en moyenne à 210 ISK (soit 1,63 €).
Sachant que nous avons parcouru 3383 kilomètres, nous avons déboursé environ 446 € d’essence. La petite astuce pour économiser, c’est d’aller dans les stations N1, partenaires de l’agence de location, pour bénéficier de petites réductions sur le prix du plein.


On espère que cet article te sera utile si tu prépares un road trip en Islande. N’hésite pas à nous poser des questions s’il y a des points que nous n’aurions pas abordé.

Retrouve-nous aussi sur Pinterest et n’hésite pas à épingler cet article pour le retrouver plus facilement.

Faire le tour de l'Islande en van